Gésir est un verbe défectif.
Il ne se conjugue pas sous toutes les formes possibles.
Le verbe gésir n'est plus utilisé qu'au présent de l'indicatif et à l'imparfait de l'indicatif. On l'emploie surtout en parlant de personnes malades ou mortes ou de parties d'édifices renversées par le temps ou la destruction.
Voici d'autres exemples de verbes défectifs:
bruire,
distraire,
traire,
extraire,
soustraire,
paître.
Le verbe gésir est conjugué à la
forme intérro-négative. Comme à la
forme négative, le placement de l'adverbe de négation dépend des cas. La forme interro-negative étant obtenue par inversion du sujet, le placement de l'adverbe de négation reprendra les même règles qu'à la forme négative mais en entourant en plus le sujet inversé, ce qui donne les règles suivantes:
- A la forme interro-négative, l'adverbe
« ne » se place toujours en premier si le sujet est un pronom.
- Aux temps simples les adverbes de la négation (
« ne ...pas »,
« ne...plus »,
« ne...jamais », etc...) entourent le verbe
gésir et le pronom sujet inversé.
- Aux temps composés les mots de la négation entourent l'auxiliaire et le pronom sujet inversé.
Enfin, la forme interrogative n'existe pas au subjonctif et à l'impératif.